Question:
J'ai besoin de votre aide?
sara
2006-11-21 09:27:21 UTC
Quels le rapports entre :
*la science fiction et le mythe.
*la science fiction et l'éthique.
*la science fiction et le merveilleux.
Et merci pr tt vos reponses
Cinq réponses:
Arwen
2006-11-21 09:35:24 UTC
La science fiction reprend des mythes (la fin du monde etc) en s'appuyant sur les évolutions techniques, les ET...

elle peut poser des questions d'éthique (le clonage, l'esclavage (une révolution de machines "intelligentes" : a t'on le droit de les tenir en esclavage? où est la limite?...)

elle peut faire appel au merveilleux (la colonisation de la Lune, de Mars ou faire revivre des espèces disparues..)
conito
2006-11-21 17:42:43 UTC
et voila encore un devoir fait par les autres
Isaminmc p
2006-11-21 17:39:01 UTC
Je pense que la science-fiction est une continuité de la mythologie.

On a créé un nouveau genre plus adapté à nos temps modernes mais on revient toujours aux mêmes mythes : les héros, la puissance, la force, le désir d'aller toujours plus loin.

Pour l'éthique, c'est un peu plus compliqué ! Chaque personne a sa propre éthique basée quand même sur des règles sociales mais je n'associerai pas la science-fiction à celà !

Pour le merveilleux, il est évident que la science-fiction étant une projection vers l'avenir, on peut en découvrir des aspects enchanteurs.

Je préfère quand même la mythologie même si j'admets qu'il y a de supers films de science-fiction qui sont plein de rêves, de mythes et de merveilleux !

Bizzzz

Isa
anonymous
2006-11-21 17:37:31 UTC
Aujourd’hui, la SF est toujours bien présente. Elle a gagné plusieurs lectorats, s’est popularisée avec le cinéma et nombre de ses thèmes sont ancrés dans l’esprit de chacun. La SF est un des genres majeurs du cinéma, soit sous la forme d’adaptations d’œuvres littéraires, soit sous la forme de créations originales. Le Voyage dans la Lune (1902) de Georges Meliès est ce que l'on peut considérer comme le premier film de SF. Parmi les films importants qui imposèrent un certain nombre de standards, on peut retenir 2001, l’odyssée de l’espace (2001 : A Space Odyssey (1968)), de Stanley Kubrick, La Guerre des étoiles (1977), de George Lucas, Alien - Le huitième passager (1979), Blade Runner (1982), de Ridley Scott, tiré d’un roman de Philip K. Dick, ainsi que la série télévisée Star Trek (à partir de 1966) et plus récemment La Guerre des Mondes, d’après H.G. Wells, réalisé par Steven Spielberg, qui a également réalisé en 2002 Minority Report, d'après une nouvelle de Philip K. Dick. L’idée que l’on a du film de SF est souvent associée à une débauche d’effets spéciaux, mais il existe des films dits de « science-fiction minimaliste », qui mettent en scène le fantastique sans aucun effet spécial, uniquement en jouant avec le cadrage, la mise en scène, le jeu d’acteurs et la musique ; citons, par exemple, Solaris et Stalker d’Andrei Tarkovsky (1979), Le Trésor des îles Chiennes de François-Jacques Ossang (1990), Bienvenue à Gattaca d’Andrew Niccol (Gattaca, 1997), ou encore FAQ: Frequently Asked Questions de Carlos Atanes (2004).
Mont d'or
2006-11-21 17:36:18 UTC
Traditionnellement, la littérature comporte trois genres que sont le roman, la poésie et le théâtre. Chacun d'eux se caractérise par des écoles, des mouvements et des courants. La critique littéraire a depuis longtemps exercé ses talents, le fantastique est un courant du XIX è siècle bien défini et circonscrit. Cependant, il prend sa source dès le XVIII è siècle avec le romantisme allemand et le roman gothique anglais. Le fantastique poursuit son chemin au XX è siècle grâce à Lovecraft ou Borges et s'intègre dans l'histoire de l'art contemporain avec des peintres surréalistes comme René Magritte ou Max Ernst. Qu'en est-il pour le Septième Art ?



Le fantastique se définit par des frontières plus nettes en littérature qu'au cinéma. Dans le texte romanesque, il existe une séparation entre l'étrange [dans le récit étrange, l'apparition du surnaturel reste apparent. Comme dans le fantastique, il donne matière à interrogation et provoque la peur. Cependant, loin d'être mystérieux, il trouve une explication rationnelle. L'étrange caractérise souvent le roman policier dans lequel le surnaturel est refusé], le merveilleux [le merveilleux demeure un surnaturel accepté, sans mystère. Il s'agit d'un univers où rien n'est impossible. Ainsi, la science-fiction et le merveilleux siègent sur le même terrain de la critique littéraire], la science-fiction et le fantastique. Ce dernier se caractérise par un déséquilibre du réel qui fait apparaître au sein d'un univers crédible des éléments inexplicables suscitant la peur.



Pour le Septième Art, la distinction est moins claire : on appelle cinéma fantastique un ensemble de genres qui sont très différents les uns des autres. Il y a le film d'horreur, l'héroïc fantasy [il s'agit du merveilleux chevaleresque à la dimension épique et qui opère allègrement le mélange des genres, des époques et des mythes : cf. Excalibur de John Boorman], la science-fiction, le gore [Gore est un terme d'origine anglaise qui désigne le sang versé. Ce type de film cherche à dégoûter le spectateur en montrant des corps mutilés et agonisants : cf. Re-Animator de Stuart Gordon], le film catastrophe et le serial killer : forme de polar dans laquelle il est difficile de savoir si les psychopathes agissent volontairement ou bien s'ils sont programmés par une force maléfique [le tueur en série David Berkowitz, dans Summer of Sam de Spike Lee, est persuadé que les meurtres lui sont dictés par un doberman, incarné en démon].



Cette hésitation du spectateur entre une interprétation rationnelle ou surnaturelle des faits rapproche ce genre de film du fantastique tel qu'il est défini par la littérature. Il s'agit de mettre en relation des contes fantastiques et des films considérés comme tels par le Septième Art. Mais ceux-ci plongent parfois dans le merveilleux, la science-fiction ou l'horreur la plupart du temps. Rares sont les films dans lesquelles le surnaturel est une source d'hésitation: "à l'image des créatures maléfiques qu'il met en scène, le fantastique surgit un peu partout, de façon inattendue. Cette présence multiple et diversifiée dans la production courante et dans les films d'auteur n'en facilite pas la saisie ni la définition" [Pinel (V.), Ecoles, genres et mouvements au cinéma, Paris, 2000, p.102]. Cependant, qu'il s'agisse du fantastique au cinéma ou dans un roman, le frisson dans le discours et le récit demeure minutieusement préparé. Quelles techniques narratologiques permettent de captiver le lecteur ou le spectateur ? Comment se manifeste l'événement dit "surnaturel" ? Que reste-t-il après le passage du fantastique hormis le suspense manipulateur et l'angoisse tant attendue ?


Ce contenu a été initialement publié sur Y! Answers, un site Web de questions-réponses qui a fermé ses portes en 2021.
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